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      Le monde du Miroir

 

 

Namasté : Nous sommes les mêmes, nous sommes un.

In Lakesh: Toi, une autre version de moi.

Ces deux salutations issues de la sagesse Orientale et Maya nous rappellent que nous ne pouvons avoir conscience que de nous-mêmes. Et nous rappellent aussi notre pouvoir : nous créons le monde dans lequel nous vivons par nos pensées, nos paroles, nos comportements, nos croyances, nos blessures, nos guérisons, nos expériences, notre Foi ou non en la Vie.

Ainsi chaque louange que nous adressons à un ou des référents, figures d’autorité ou Maîtres est une louange que nous adressons à la partie la plus élevée de nous-même à laquelle nous n’osons pas encore croire ou à laquelle nous n’avons pas encore accès.       De même, chaque critique, condamnation, rejet de l’autre est adressée à la part de nous-même qui est en souffrance, en cheminement et que nous ne pouvons pas voir ou que nous ignorons encore.

La subtilité et la difficulté tiennent en ce que ces mêmes caractéristiques en nous ne se situent pas dans les mêmes circonstances, dans les mêmes domaines ni au même niveau que chez les personnes que nous encensons ou critiquons ; mais elles sont là, en nous, vivaces comme des échardes invisibles et ô combien douloureuses et irritantes !

Quoi de plus souffrant que ne pas oser briller sa Lumière (voir le texte de Marianne Williamson ci-dessous ou sur https://www.astro-couleurs.com/niveaux-de-conscience ) ou de ne pas saisir que ce qui nous irrite, nous frustre est à l’intérieur de nous et que l’autre est juste le miroir qui nous renvoie notre reflet !

Lorsque nous avons identifié et fait la paix avec certaines de nos particularités (qualifiées de « défauts ») et que nous croisons des personnes qui les vivent au quotidien nous sommes neutres voire indifférents: ces personnes n'ont plus rien à nous apprendre sur nous-mêmes. Nous pouvons même être bienveillants, et compréhensifs  à leur égard car elles nous renvoient à ce que nous avons été,  à des comportements que nous savons avoir vécus et il serait bien malvenu de notre part de leur en faire grief!

Ainsi remercions toute personne qui nous fait réagir de manière excessive, avec des émotions puissantes car c’est nous qui l’attirons dans notre champ d’énergie ou qui allons vers elle pour apprendre à nous connaître, nous découvrir, nous améliorer, pour aller plus loin dans la conscience du chemin qu’il nous reste à parcourir.

Si le reflet que cette personne nous renvoie est trop agressif, trop souffrant nous pouvons nous en écarter car ce n’est qu’une  prise de contact, une première étape sur le chemin de la vérité vers nous-même. L'intensité de notre réaction, de notre rejet, de notre condamnation envers ces personnes est le révélateur exact, la mesure de la puissance de notre ignorance,  de notre aveuglement ou du déni dans lequel nous sommes.               Plus tard, d’autres personnes nous mettront de nouveau en présence de cet effet miroir et nous serons moins  réactifs et plus désireux de sortir de l’état de victime (« tu as vu comment elle me parle, comment il me regarde ? ») et notre capacité à nous prendre en charge sans accuser ou trop admirer l’autre se sera fortifiée.

En focalisant notre attention et notre intention sur la découverte, en nous,  de ces points inconfortables ou trop gratifiants, nous obtenons des réponses partielles, graduelles afin d’apprivoiser la vision globale qui vient au moment où elle ne nous met plus en danger car nous sommes mûrs pour l’assumer.

Cela demande de la détermination et du courage car parfois la pilule est très amère sur le moment! C’est parce qu’elle est un puissant et merveilleux remède qui nous guérit du sentiment de rejet, d’incompréhension, de manque de reconnaissance, de solitude...

Nous pouvons enfin voir, sans fausse modestie, la puissance qui nous habite (chacun dans des domaines différents) et qui nous permet d'affirmer notre identité et ses infinies particularités qui ne sont ni des défauts ni des qualités, simplement l'expression de notre unicité. Alors la tolérance envers nous-mêmes et les autres arrive et la sagesse commence à éclore...

 

Rappelons-nous :

« Nous sommes les mêmes, nous sommes un. »

« Toi, une autre version de moi ».

« Quand vous et moi nous inclinons devant notre vraie nature, nous sommes un. »

 

Namasté et In Lakesh

 

Article de Sylvie Imberdis

Sources:

Namasté:

“Je m’incline face à la lumière qui est en toi.”. Mais aussi “La lumière qui est en moi, salue la lumière qui est en toi.”  

Il existe également d’autres traductions de Namasté en français comme :

  • Je respecte la place en vous où l’univers entier habite.

  • Quand vous et moi nous inclinons devant notre vraie nature, nous sommes un.

  • Mon âme reconnait ton âme.

  • Nous sommes les mêmes, nous sommes un.

https://yoga-debutant.net/namaste/

In Lakesh:

Pour se saluer, les Mayas disaient « In Lakesh », ce qui signifie « Toi, une autre version de moi ».

Si un thérapeute vous demandait ce qui vous dérange chez votre conjoint, vous ne pourriez parler que de ce qui vous dérange en vous-même car le reste, vous ne pourriez pas le voir.

Thich Nhat Hahn dit: « si ma main droite blesse ma main gauche en plantant un clou, je ne vais pas punir ma main droite pour venger la gauche ! Je vais soigner et consoler la gauche avec la droite car nos deux mains font parties du même corps.

Il nous invite à nous comporter comme si nous appartenions tous au même corps. Comme si chacun de nous était une goutte d’un même océan.  Parce que c’est le cas !

https://bullesbygundula.com/in-lakesh/

Et aussi:

"Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.

Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite.

C’est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.

Nous nous posons la question : qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?

En fait qui êtes-vous pour ne pas l’être ?

Vous êtes un enfant de Dieu.

Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde.

L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres.

Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.

Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.

En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres. »

                                                                                                              Marianne Williamson

 

 

 

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